Une vie monotone... Pas aujourd'hui ! [Pv Skiulton]

Encore une journée comme les autres. Une journée comme elle les a toujours vécues. Une journée à l'emploi du temps tout tracé. Azusa se plaint intérieurement. Elle aurait bien voulu être quelqu'un d'autre, échanger sa place. Mais pauvre personne qui aurait sa vie. Elle compatis déjà en avance, même si elle sait que c'est impossible. Et puis, si elle le pouvait, peut-être qu'elle tomberait sur une vie pire que celle là. Finalement, la sienne n'est pas si mauvaise... malgré sa terrible monotonie et ses taches importantes pour survivre.

Pfiou, les cours sont enfin terminées. songe-t-elle, J'suis crevée moi. Je n'aurais pas du veiller tard hier soir...

Juste devant le portail délimitant l'entrée du territoire du lycée, elle fouille d'une main son sac de cours pour sortir son portable qu'elle allume et remet aux côtés de sa trousse et ses cahiers. Et elle marche en direction de l'arrêt de bus juste à côté, à droite. Et elle attend, debout, sur le côté avec des lycéens, laissant le banc de l'abribus à d'autres. Un bus arrive, mais elle ne monte pas dedans. Ce n'est pas celui là qu'elle doit prendre, mais le prochain. Elle attend. Il n'y à plus que 2 personnes sur le banc, tout le reste est parti plus tôt. Le prochain bus sera en direction du centre commercial, et d'ailleurs, il arrive. Elle monte dedans, et passe sa carte de bus devant la machine à côté du chauffeur puis va s'asseoir derrière lui. Les gens qui se connaissent bavardent un peu autour d'elle, mais l'ambiance est plutôt silencieuse.

Après plusieurs arrêts, Azusa arrive et descend, traverse le centre commercial d'un pas lourd mais assez rapide. Elle compte, 1, 5, 10, 13 boutiques sur la gauche et entre dans la 14ème. C'est un magasin de musique vide de clients. C'est le magasin dans lequel elle travaille.

- C'est moi. déclare-t-elle lorsque la porte automatique se referme dans son dos.
- Bonjour Azusa. Je t'attendais, je voulais te dire que je dois passer chercher une commande. Ça va être plutôt long... Environ 2H et demi. Je suis désolée. J'y vais. Ne fais pas de bêtises, je te fais confiance !

Aussitôt apparue, aussitôt disparue. Azusa n'avait même pas pu dire quelque-chose, mais cette situation est déjà arrivée auparavant à plusieurs reprises. Elle se dirigea vers l'arrière boutique pour revêtir le T-Shirt du magasin et un pantalon noir puis s'installa derrière le comptoir. Ses yeux se fermèrent doucement, elle essaya de se retenir, mais la fatigue l'emporta. Elle avait trop lutté contre le sommeil pendant les cours. Et elle s'endormi, la tête dans ses bras, assise sur le tabouret.

- C'est quoi cette connerie encore ? lacha-t-elle dans un murmure

Choc. Stupéfaction. Il y avait du fer, du métal partout. Elle était déboussolée. Rêve ? Ou se trouve-t-elle à présent ? Que se passe-t-il ? Elle s'est tout à coup retrouvée dans un monde étrange. Tout a l'air si réel. Pourtant, elle s'était assoupie et... Ça ne pouvait être qu'un rêve. Mais elle pouvait agir librement. Comment ça s'appelait déjà, ce genre de rêve ?

Elle regarde sous ses pieds... Du métal, encore du métal. Elle s'avance, tombe et lève les yeux vers le haut. Elle n'avait pas encore regardé ce qu'il y avait en haut. Il y avait un ciel. Un peu marron et rouge, à cause du soleil qui se couchait. Et tout ce cuivre ici... à perte de vue...

- Je rêve... Je ne peux que rêver...

Finalement, cette journée est différente de toutes les autres.

[HRPG] Ow, désolé du petit pavé ._. Mais c'est le premier post alors... J'avais des choses à dire.[/HRPG]

Las... Voila mon état du moment... Je n'en pouvais plus d'attendre pour enfin aller dans le monde des humains, je devais y aller au plus vite qui plus est, pour "la" retrouver... Je me demandais comment ça serait cette fois-ci, est-ce que je trouverais enfin un hôte digne de ce nom? Est-ce qu'il mourra en perdant tout espoir? Est-ce qu'il ne sera pas assez courageux pour résister à mon traitement? Je n'en savais rien... Tout ce que je voulais c'est enfin trouver cette personne et pouvoir parasiter son corps, il me fallait a tout prix aller dans ce monde aussi pittoresque soit-il...

Puis une porte s'ouvrit devant moi, du moins je le voyais comme tel... Je me retrouvais alors dans mon monde, comme à chaque fois que tout débutait, il y avait surement des personnes prêtes à dormir pour que je sois ainsi transposer dans mon univers. Je me demande bien qui ça peut être aujourd'hui... Quoi qu'il en soit je devais bien l'accueillir, je me mis alors à mon piano puis commença à jouer une douce mélodie bien que triste. Du haut de ma tour le son pris l’espace pour se répandre dans tout mon monde, étant sur que la jeune humaine qui venait d'entrer l'entendrait.


Profitant que cette musique pénètre son esprit, je me permis aussi d'entré dedans pour découvrir ses plus noirs secret, après tout c'est avec cela que j'arrive à déboussolé les gens, voir même les rendre complétement fou pour les plus faibles humains... Je vois... La vie n'a pas été clémente avec elle dit donc, le fait qu'elle me rencontre ne fais qu'accentuer ce que je dis, personne n'aimerait tomber nez-à-nez avec moi surtout les humains... J'allais surement pouvoir utiliser une de mes marionnettes pour pouvoir faire de cette fille mon hôte, tel un pantin tomber entre mes doigts, je ne considérais les humain qu'ainsi, après tout ils ne sont rien d'autre que des pions à jouer.

Alors que je la laissais un peu découvrir les lieu et s’inquiéter de l'endroit, je donnais vie à un de mes pantins, le rendant avec la même apparence que son père, du moins l'apparence dans laquelle elle l'a vu pour la dernière fois... La musique enchantant toujours la place je laissais aller ma marionnette jusque ma petite prisonière. Il ressemblait en tout point à cet homme qu'elle connaissait comme son père et la tromperie était parfaite.

- Azusa...!? Mais qu'est-ce que tu fais ici toi aussi!?

Dit le père de la jeune enfant en ne sachant que dire de plus, étant toujours dans ma tour d'ivoire à continuer mon solo, le chant visant à déconcentrer cette jeune humaine.

Une note au piano. Puis deux. Puis trois. Une mélodie. Une mélodie flotte dans l'air pour parvenir jusqu'aux oreilles d'Azusa qui s'épuisait à se tourner de tous les côtés. Elle décide de s'aventurer à la recherche d'une quelconque forme de vie au lieu de rester plantée là et s'avance tout droit. Ses yeux ont repérés parmi les tas de ferraille une tour devant eux. Une grande tour entourée de collines de métal et d'une mer d'aiguilles.


Elle ne remarque le bruit de la trotteuse d'une horloge que maintenant. Le bruit venant de nulle part résonne partout et lui rappelle que le temps passe. C'est dérangeant. Stressant. Mais le son de l'instrument permet de casser le monologue de l'heure. Elle n'a pas marché bien longtemps qu'une silhouette apparaît devant elle. C'est une personne qu'elle connait bien. Elle ouvrit sa bouche pour parler mais elle fut devancée.

- Azusa...!? Mais qu'est-ce que tu fais ici toi aussi!?
- Père ? ... Euh... Comment ça "toi aussi ?" elle réfléchit un instant. C'était son rêve après tout. Rêvait-elle donc de son père ? C'est plutôt à moi de demander. Que fais-tu dans mon rêve ?

Elle fait un pas en arrière. Elle se rappelle qu'elle pouvait agir librement, et même penser et parler. Est-ce que tout cela était réel ? Ça pouvait bien l'être. Ou alors, la vérité se cachait ici. Une part de vérité se cachait dans le rêve. Dans le cauchemar où elle se trouvait. Un cauchemar réel ou un réel cauchemar ?

- Et... Tu dois savoir ou nous sommes non ?

La réalité... En plein Tokyo... Un raz-de-marée... Un cyclone, un tremblement de terre, une tour ou tout le monde s'est réfugié... Mais de qui se moquait-il ? Et pourquoi pas une fin du monde prématurée provoquée par la colère des Dieux qui ne supportaient plus les humains et leurs manières de penser. Une fin du monde un peu ratée puisqu'il y avait des rescapés impurs et des vestiges devenus métaux et fers rouillés. Un peu ratée à cause de tous les moyens de l'Homme qui tient à la vie plus que tout. S'ils veulent tous les faire crever, il faudrait plutôt enlever toutes les rivières, mers, océans et glaciers, ce que les êtres vivants font actuellement. Ils se tuent eux-même.

- Im-Impossible... Non. murmura Azusa

Mais si elle paraissait réelle et son père aussi, pourquoi pas ? Il lui prit la main pour l'emmener vers la tour. Une poignée chaude et rassurante, comme lorsqu'elle était enfant. Son père était vraiment différent de d'habitude. Un père qui n'existait plus, qui était présent autrefois, et qui est parti en même temps que sa mère. Le passé resurgissait des profondeurs de son coeur, enfoui volontairement.Elle dégagea sa main violemment, ne voulait pas y croire. Pourtant, elle marchait aussi en direction de cette tour. Une larme coula doucement sur sa joue et elle secoua la tête, voulant reprendre son esprit. Elle n'avait pas bu pourtant, et de toute façon, la dernière fois qu'elle avait prit de l'alcool remontait à... jamais.

- Raah ! Mais tu t'fous d'moi ? Mais tu crois que je vais te croire ou quoi ? Venant que quelqu'un comme toi qui préfère boire et dormir au lieu de s'occuper de sa famille ! C'est juste impossible ! finit-elle par hurler après un moment de réflexion sur l'aspect de ce monde et ce que pouvaient causer les catastrophes. Les immeubles ont tous des constructions spéciales pour les tremblements de terre...

Elle cherchait des excuses pour ne pas entrer dans cette tour qui se dressait devant elle. Son père n'était juste pas assez pour la convaincre d'y aller.

La mélodie... La mélodie donne vraiment beaucoup d'effets sur les sentiments d'Azusa. Son pouls est plus rapide. Elle se retient de trembler. De pleurer. De crier sa détresse. De crier dans le vent qu'elle se moque éperdument de crever malheureuse. Et que rien ne la retient. Mais si c'était vraiment le cas, elle serait déjà morte. Et il y a bien une chose qui l'en empêchait et l'en empêche toujours. C'est...

- Aller vite Azusa, dépêche toi, ce n'est pas rassurant de rester dehors, puis ta mère nous attend aussi la-bas!!

Les derniers mots la frappent comme un fouet et la transpercent de part en part son coeur comme une pluie d'aiguilles aiguisées. Ils font bourdonner ses oreilles puis la rendent sourde un moment. Pourtant, tout lui sonne comme un mensonge. Depuis de début de sa vie, tout n'était que mensonge. Sa vie elle-même est un cliché.

- Mère ? ... articule-t-elle avec efforts, étonnée

Ce qui l'empêche de mettre fin à sa vie est sa famille. Du moins, le peu de liens qui restent de sa famille. Sa mère avec qui elle ne discute que 2, 3 fois par an et son père qui ne lui adresse la parole qu'assez rarement en une semaine. Mal. Cet état actuel lui fait mal. Mal intérieurement. Mentalement.

Elle porte une main à son coeur et fait quelques pas en direction de la tour, et alors qu'elle n'en est qu'à une bonne trentaine de centimètre, une grande aiguille sortie de nulle part, tombe du ciel, là d'où vient les rayons d'un soleil qui n'avait pas bougé d'un pouce depuis le début, et vient atterrir en plein milieu de la jambe de son père, faisant gicler le sang avec violence, telle une flèche d'une arbalète sur un énorme rocher qui venait se planter sur un soldat s'écroulant sur le coup et baignant dans son propre liquide rouge.

- NOOOON !!! hurle Azusa prise de panique en ne retenant plus ses larmes et perdant tout sens de réflexion, puis s'agenouillant près lui,Je... Je... On va entrer dans cette tour et demander de l'aide. On va...

Elle essaie de le porter. Rien à faire. C'est encore pire. Elle se précipite vers la tour et cherche une entrée. Ça y est. Une sorte de trou dans le métal est là.

- Je reviens !! assure-t-elle

Elle s'engouffre dans le trou et voit un escalier en colimaçon qui n'en finit pas, puis le gravit le plus rapidement possible.

- MAMAAAAN !!! A L'AIDE !! appelle l'adolescente avec beaucoup d'espoir

Elle à toujours été nulle en sport mais la motivation l'empêche de s'arrêter. Elle n'a que très peu d'endurance. 50 marches sont à peine passées. Son énergie se vide peu à peu. Son rythme s'est déjà ralenti. Elle appelle encore une fois à l'aide. Rien. Elle n'obtient que la réponse de son écho. Elle pense ne pas pouvoir réussir et se sent coupable. Si elle n'avait pas traîné, ne serait-ce qu'une seule seconde, ils ne seraient pas dans cette situation. Et maintenant, combien de marches ? On ne sait pas. Elle n'en voit pas le bout. De l'extérieur, la tour était vraiment énorme. Elle continue en haletant et respirant de toute ses forces qui la quittent. Elle perd sont équilibre et tombe en arrière. Elle ne peut plus bouger, elle ne peut plus se retenir. Elle est exténuée. Elle sent que c'est fini. Que tout est fini. Qu'elle s'en va.

- Désolée... fait-elle dans un souffle chaud

[HRPG] Wow... J'me suis sentie inspirée 8D (mais j'dois aller manger, alors j't'épargne de plus de détails) [/HRPG]

Voila qu'enfin mon plan est mis à exécution, voila qu'elle rentre dans la tour avec un air désemparer... Je suis presque sûr qu'elle est partie chercher sa dite mère dans mon endroit, pourtant je doute qu'elle en ressorte avec elle... Je ne devais absolument pas la perdre, si elle faisait une chose ridicule dans mon monde cela en était fini... J'eus comme un frisson dans le dos, très rapidement suivis d'une mauvaise impression, je me relevais de mon piano, laissant celui-ci jouer seul grâce à un sortilège, une musique plus douce pour apaiser l'âme et les sentiments. Je descend lentement la tour à la manière et la démarche d'un gentlemen, chose que je suis après tout, je ne suis pas tendre avec tout le monde mais je sais l'être tout de même, surtout si j'ai besoin de quelque chose, mais dans ce cas c'est plutôt de l'hypocrisie non? Enfin je m'en fiche pas mal après tout, tant que je peux avoir le corps de cette fille autant me tenir comme il convient avec elle. Alors que je descend les marche j'entends un appel à l'aide, elle voulait que sa mère l'aide, surement pour son père que je viens de transpercer de sang froid, du moins la marionnette de son père... Je descend un peu plus vite, après tout j'ai une petite idée de comment l’enrôler, alors que j'entends d'autre bruit de pas je me met à marcher moins vite et c'est là que je vois une chose désastreuse, cette jeune fille en train de tomber. Je cours alors vers elle et réussis à attraper sa main pour ne pas qu'elle tombe, rien qu'avec ça je suis déjà pas mal essoufflé, mon corps n'est vraiment pas fait pour les activité physique... Je la tire un peu vers moi pour qu'elle retrouve l'équilibre, toujours dans un sale état d'ailleurs, après que je l'ai aider je pose mes mains sur mes genoux en me pliant presque en deux, prenant du temps pour reprendre ma respiration, je me redresse ensuite avec un grand sourire.

- Ben dit donc, c'était moins une pour toi...

Au moins elle était saine et sauve, enfin scène, cela dépend de l'état de son esprit mais il doit être pas mal chambouler quand même vu sa tête... Je la regarde un peu plus longuement, observant le corps qui me sera peut-être destiné puis fini par reprendre mon souffle, c'est vraiment pas facile de vivre avec ça.

- Je suppose que tu essayais de monter tout en haut non? Si c'est le cas suis moi, je veillerais à ce que tu ne retombe pas.

J'allais surement un peu trop vite mais je ne pouvais pas vraiment faire autrement, pour une fois je perdais patience, je n'avais jamais été si proche du but, mais agir de la sorte était surement à ne pas faire... Je lui tendais cependant la main, pour qu'elle la prenne et monte avec moi.

[Pas de soucis, et désolé pour le temps de réponse ^^"]

Elle ferme les yeux. C'est comme si le temps ralentissait. Comme si le temps faisait une grande pause, comme dans les films. Le pied droit quitte la marche sur laquelle il était reposé. Azusa essaie de reprendre, sans forces, son équilibre en balançant ses bras en avant. Ça ne marche pas. Elle se sent perdue. Pourtant, elle ne tombe pas. Elle ne comprend pas. Une main la retient. Elle rouvre ses yeux qui n'ont été fermé même pas une seconde. Quelqu'un la retient. Et elle retrouve son équilibre. Comme par magie. Mais elle est essoufflée et a un point de côté. Elle reste debout, exténuée, essayant de reprendre un rythme de battement de coeur plus... normal. Elle ne peut plus rien faire pour l'instant.

- Ben dit donc, c'était moins une pour toi...

Elle lève la tête et découvre un homme. Gris, gris, gris. Voilà ce qu'elle voyait. Un homme habillé de plusieurs teintes de gris. C'est la personne qui l'avait sauvé. Il aurait pu la laisser partir, ça l'aurait drôlement arrangé.

Elle avait oublié pourquoi elle était là. Elle était vulnérable comme jamais. Elle baissait sa garde. Elle était juste fatiguée. Trop d'efforts subits, d'un coup, même en cours de sport, ce n'était pas aussi intensif. On pouvait lui faire faire n'importe quoi. On pouvait lui dire n'importe quoi. Sa tête tournait un peu, sa vision était floutée à 40%.

- M...Merci.

Elle se souvient. Son père. Sa mère dans la tour. Cet homme était surement un rescapé de la pseudo catastrophe qui avait entendu ses appels à l'aide. C'était une occasion de revenir aider son père. Peu importe la personne, du moment qu'il se faisait sauver. Elle reverrait sa ère peut-être plus tard.

- Je suppose que tu essayais de monter tout en haut non? Si c'est le cas suis moi, je veillerais à ce que tu ne retombe pas.
- Mon... Père... En bas... Va mourir... 'faut l'aider...

[HRPG] C'pas grave. Moi aussi j'suis à la bourre x_x [/HRPG]